2008/11/24

Soundcloud.com

SoundCloud is a great music sharing service, allowing artists, record labels & other music professionals to easily receive, send and distribute music.


by Bronislau Kaper, Ned Washington. Nicholas Bouloukos - piano; Sonny Edwards - bass; Forris Fulford - drums; Scotty Wright - voice. recorded live in Tokyo, Japan, 2004

Soundcloud est une nouvelle plateforme collaborative lancée par des suédois révolutionnaires en matière de Music 2.0.

Leur player a la particularité d’inclure une timeline réservée aux commentaires entre membres, artistes principalement DJs, labels et producteurs.

La fonction DropBox permet de recevoir et de découvrir des fichiers envoyés directement sur votre box et sur Facebook grâce à cette excellente application facebook.com/soundcloudplayer, il est possible de redistribuer directement vers son blog, site, myspace à l’aide d’un simple share button, des fichiers publics aptes au téléchargement légal.

Pour les amateurs et autres pros, il s’agit de s’abonner à un maximum de profils utilisateurs pour recevoir quotidiennement des fichiers, tracks, découvrir des talents et redistribuer vers d’autres plateformes communautaires. (blog, myspace, FB, etc)

Le blog blog.soundcloud.com vous donnera l’occasion de découvrir un projet stratosphérique : A Cloud-service for Sound
!


soundcloud.com/search?q=green

2008/11/23

le Vers est dans l'Apple

On se souvient que Greenpeace avait pris Apple en flagrant délit de “greenwashing” lors de la sortie du premier iPhone. Un mois plus tôt, Steve Jobs promettait que les produits d’Apple seraient plus verts. Pourtant, comme le montrait le rapport de l'ONG, le premier iPhone n’était pas vraiment “eco-friendly”. Apple se trainait donc à la 11ème place du rapport de Greenpeace.


Devant la pression, la firme à la pomme a fait des progrès pour renouer avec ses valeurs d’origine.

En début d’année, Greenpeace avait salué les premiers pas vers l’éco-conception d’Apple avec le nouveau Mac Book Air (écran LCD sans mercure, verre sans arsenic). La firme s’est en effet engagée à ne plus utiliser de PVC, de retardateurs de flamme bromés (RFB), de mercure et d’arsenic pour sa nouvelle gamme d’iPods (Touch, Nano, Classic). Et pour la première fois, elle semble avoir tenu ses promesses. Le nouvel iPod Nano est notamment plus facile à recycler.

Greenpeace reste cependant vigilant. “Ce dont nous avons besoin pour Noël, c’est de voir Apple les éliminer complètement et d’annoncer un programme mondial de recyclage” indique l’association dans un communiqué.

Maintenant qu'Apple fait des éco-efforts, il ne s'agit pas de ruiner tout ça en achetant les premiers accessoires venus... Je voulais justement attirer votre attention sur la marque Vers qui vient de sortir un superbe combi sound-system réveil am/fm, 100% recyclable. Ce système audio, fabriqué à la main et, de surcroît, fini en bois de merisier ou de noyer, entend bien se démarquer des autres soundstation du marché, tout ça pour moins de 200€ !

Photobucket

Ils avaient aussi sorti ces enceintes super canons quelques temps avant.


Je tiens quand même à préciser que je ne suis ni payée par Vers ni par Apple pour ce post et que je n'ai reçu aucun de ces merveilleux objets en cadeau... Par contre, c'est bientôt Nöel...


Creatives grow better in the South West England



Behind the scenes tour of of an award-winning creative farm, juicing process and distribution in South West England.

The South West produces some of the UK's finest creative work (animation, web design, design, fashion, architecture....) Now you know why....nice conditions, space to breathe and opportunities with some of the best firms around.

Proof here:
South West workers happiest in UK

Welcome to Creativejuices.org.uk - the online home of the South West Creative Growers Association - the agricultural union of creative growers in the South West region of the UK. Our crop is renowned throughout the industry and we are rightly proud of our long heritage in this noble industry.

2008/11/17

China’s Green Beat



China’s Green Beat is the premiere green media outlet in China, providing information, education, and entertainment concerning China’s environmental issues, and engaging people to live greener, design greener, and invest greener. China’s Green Beat attracts viewers through its fun, engaging short films and seeks to “turn eyeballs into action” using various online community tools.

China’s Green Beat was founded by John Romankiewicz from the United States and Shane Zhao from China. John graduated from Northwestern University with a BS in Materials Science and Engineering and came to China to learn Chinese and develop a career in renewable energy and sustainable development. He applied for and received a Fulbright scholarship for further study on China’s environmental issues. At the same time, Shane, a fresh high school graduate from Heilongjiang province, was introduced to John by a friend. After witnessing the severe environmental toll his hometown suffered from rapid economic development, Shane began to think about issues surrounding China’s sustainable growth. Sharing their observations of both the increasing international focus on China’s environmental situation as well as the Chinese government’s focus on developing renewable energy sources, they decided to setup China’s first bilingual video podcast about the environment, aptly named, China’s Green Beat.

Chinasgreenbeat.com + Chinadialogue.net

2008/11/08

THE CONCIERGE


Un pinceau de lumière sur le plus vieux métier du monde version dev durable: celui de concierge. Martine Payeur, rencontrée lors d'une émission de radio, a inventé ce concept xtra. Elle est au service des entreprises pour mettre en place des buffets et des cantines bio, des déplacements professionnels clean, le nettoyage vert des locaux. Cher dirigeant de PME, pleaase contact Madame Concierge Durable
L'émission de radio en question s'intitule "Service Public", animée par Isabelle Giordano. Thème: consommer moins. Invités Baptiste Rabourdin, co-fondateur du site Eco Sapiens et moi, no-consommateurs. Contradicteur: M. Pascal Perri, directeur d'un cabinet de conseil, ardent défenseur du Low Cost, qui a aligné les contre vérités et les perles de cynisme tout au long du programme. Sur le thème "les pauvres gens ont bien droit de s'acheter des plasmas" ( ouais mec, c'est même le but, que dis-je, le rêve d'une vie! ) "C'est très dangereux, vous menacez l'économie" ( C'est là que nous avons pris conscience de notre immense pouvoir occulte ) "Bandes de bobos, consommer moins est une problématique de riches". ( Baptiste a alors rétorqué qu'il gagnait 1000 euros par mois, et les auditeurs alter, au chômage et RMI ont explosé face au mépris affiché de Perri) "Allez dire aux Chinois qu'ils n'ont pas droit de consommer." ( c'est bien notre genre et notre méthode de filer en Chine, pour hurler à Hu Jintao qu'il doit aller faire ses courses chez Biocoop ) et "le low cost propose la même qualité qu'un produit standard." ( Ok, une autre idiotie en stock? ). Ahem...
Avec Baptiste, nous étions stupéfaits, presque interdits face à ses propos ineptes. Mais nous sommes restés calmes et doux. Les auditeurs ont largement commenté et ont détesté Perri ( merci! ). L'émission n'est pas en ligne à l'heure actuelle, mais il reste les commentaires.

SALON MARJOLAINE, LE BIO AU PARC FLORAL


J'ai complètement oublié de vous en parler, c'est mal, et une brigade punitive m'attend non loin pour me châtier. C'est le plus grand salon bio ( de France maybe? à confirmer...), il se déroule du 8 au 16 novembre à Paris au Parc Floral. Outre les 520 exposants ( produits bio, fringues, vins, habitat etc etc), il propose un cycle génial de documentaires avec débats. Y figureront "Le monde selon Monsanto" de Marie Dominique Robin, "Nos enfants nous accuseront" de Jean Paul Jaud pour les plus "médiatiques". Mais aussi "Homo toxicus", "Simplicité volontaire et décroissance", "The oil crash"...+ débats. Présence d'Yves Cochet ancien ministre! Là, je vous ai asséné l'argument massue.

Bref, il faut y aller car il y aura beaucoup de choses à glaner...
C'est au Parc Floral de Paris.
Be there!!!
Cela coûte 8 € et 6 € sous conditions, par exemple si vous allez chercher des invits tarif réduit dans les tas de prospectus chez Alter Mundi. Par exemple.

2008/11/05

Digging Deeper: Building Blocks for Sustainable Design

Francoise Serralta of PeclersParis presenting at the "Digging Deeper" - ITW Audio





Francoise Serralta, strategic research and planning director with PeclersParis, presents at the Digging Deeper sustainable design conference held in late July in San Francisco. (Prefaced with a short interview by Lunar's John Edson.) The evening panel discussion dug deep into the eco-issues designers face everyday to reveal building blocks for sustainable design.

www.peclersparis.com

Back in the Silicon Valley (Summer 08)

The IDSA SF Chapter has been hard at work creating the event of the summer. Dubbed "Digging Deeper", the evening conference will tackle eco-issues that confront designers.

As the dialogue around sustainability expands and points of view proliferate, distinct courses of action blur. Every choice is a trade off. Getting smart when designing green means understanding context.

Digging Deeper seeks to equip designers with the questions, methods and actionable tools for designing green. Experts on measuring the environmental, social and business impacts of design decisions will demonstrate appropriate research methods and strategies required for success and ensure a sustainable future. Emerging solutions will be documented in an online toolkit to enable broader knowledge sharing and the development of best practices for Sustainability in Design.

Digging Deeper: Building Blocks for Sustainable Design

MODAFUSION


La dernière Ethical Fashion Show s'est déroulée au Carrousel du Louvre. J'y ai animé une table ronde, un dimanche matin, acte héroïque s'il en est, dimanche tôt le matin, je n'y crois même pas. Etaient présents des intervenants absolument remarquables. Avec des numéros, c'est plus simple. 

1) La Brésilienne Bia Saldanha, responsable des achats de caoutchouc chez Veja.
2) Le créateur  José Miguel Valdivia qui  fait travailler des éleveurs de lamas, et les rémunère correctement. La proj d'image de lamas nous a rendus fous de cette créature insensée.
3) La merveilleuse Uma Prajapati,  qui travaille dans un studio de design à Auroville, ville utopique du Tamil Nadu en Inde. Ils ont ressuscité un grand nombre de métiers à tisser à Bénarès, ceci alors que les tisseurs devenaient miséreux et devaient se tourner vers d'autres métiers. C'est le Varanasi Project.
4) L'italienne  Gabriella Ghidoni a le cran de monter une ligne de vêtements, Royah, à Kaboul, en toute simplicité. Les ateliers sont ouverts à tous sur place pour qu'il n'y ait pas de hic avec le travail des femmes. Chacun peut constater qu'elles ne sont pas en train de se rebeller mais qu'elles cousent. Mais elle reconnaît avoir du mal.
Quatre trajectoires exemplaires.

Mais en fait je ne voulais pas vous parler de cela mais du travail époustouflant de Nadine Gonzales, la créatrice de Modafusion. La marque n'est qu'occasionnellement distribuée en France comme récemment chez Colette. C'est abusivement dommage. Il s'agit pour moi d'une des rares marques accessibles dont le talent et l'inventivité atteignent des sommets.
Modafusion met en exergue plusieurs techniques exécutées par les femmes des favelas, telles que broderie ( mais pas une broderie de mémé, s'entend), superpositions et pliages, batik sur soie...tous les tissus sont écologiquement corrects. Donc le genre de fringues d'une créatrice frenchie qu'on achète davantage pour son style que pour l'argument écolo, ce qui est malheureusement rarement le cas...

La marque s'est fait connaître via son coup d'éclat avec le travail des prostituées avec la ligne "daspu", puis grâce à sa collaboration avec Fifi Chachnil. Aujourd'hui, Nadine Gonzales va plus loin, elle prépare une fashion week équitable à Rio. Mais la jeune dame ne se contentera pas d'installer des stands de marques et d'organiser des défilés. Elle compte mettre en rapport les acteurs du luxe avec les tisseurs et les personnes assurant des techniques traditionnelles locales. Une idée très valeureuse, qui va vraiment de l'avant. Pourquoi ne sont-ils pas tous comme elles?

Je vous tiendrai au courant de cet événement.
Et bientôt je vous parlerai de Monsieur Borloo. Je n'en dis pas plus, ni moins.

Simple comme Veja

On ne pense pas assez à ses semelles, donc les Vejamen ont réalisé cette petite vidéo pour expliciter en images le process du caoutchouc, de l'arbre à la chaussure VEJA...sa transformation est réalisée sur place par les habitants de la forêt, qui ne se contentent pas de recueillir le liquide des hévéas.  Excellent!

2008/11/03

De quelle crise parle-t-on ?!

A suivre un article très interessant de la BBC qui remet un peu les choses en perspective...

The current financial meltdown is small in comparison to the ongoing ecological disaster.

The global economy is losing more money from the disappearance of forests than through the current banking crisis, according to an EU-commissioned study.

It puts the annual cost of forest loss at between $2 trillion and $5 trillion.The figure comes from adding the value of the various services that forests perform, such as providing clean water and absorbing carbon dioxide.The study, headed by a Deutsche Bank economist, parallels the Stern Review into the economics of climate change.It has been discussed during many sessions here at the World Conservation Congress.Some conservationists see it as a new way of persuading policymakers to fund nature protection rather than allowing the decline in ecosystems and species, highlighted in the release on Monday of the Red List of Threatened Species, to continue.

crise

Capital losses

Speaking to BBC News on the fringes of the congress, study leader Pavan Sukhdev emphasised that the cost of natural decline dwarfs losses on the financial markets."It's not only greater but it's also continuous, it's been happening every year, year after year," he told BBC News.Teeb will... show the risks we run by not valuing [nature] adequately."Andrew MitchellGlobal Canopy Programme"So whereas Wall Street by various calculations has to date lost, within the financial sector, $1-$1.5 trillion, the reality is that at today's rate we are losing natural capital at least between $2-$5 trillion every year."The review that Mr Sukhdev leads, The Economics of Ecosystems and Biodiversity (Teeb), was initiated by Germany under its recent EU presidency, with the European Commission providing funding.The first phase concluded in May when the team released its finding that forest decline could be costing about 7% of global GDP. The second phase will expand the scope to other natural systems.

Stern message

Key to understanding his conclusions is that as forests decline, nature stops providing services which it used to provide essentially for free.So the human economy either has to provide them instead, perhaps through building reservoirs, building facilities to sequester carbon dioxide, or farming foods that were once naturally available.Or we have to do without them; either way, there is a financial cost.The Teeb calculations show that the cost falls disproportionately on the poor, because a greater part of their livelihood depends directly on the forest, especially in tropical regions.The greatest cost to western nations would initially come through losing a natural absorber of the most important greenhouse gas.

Just as the Stern Review brought the economics of climate change into the political arena and helped politicians see the consequences of their policy choices, many in the conservation community believe the Teeb review will lay open the economic consequences of halting or not halting the slide in biodiversity."The numbers in the Stern Review enabled politicians to wake up to reality," said Andrew Mitchell, director of the Global Canopy Programme, an organisation concerned with directing financial resources into forest preservation."Teeb will do the same for the value of nature, and show the risks we run by not valuing it adequately."

Photobucket
A number of nations, businesses and global organisations are beginning to direct funds into forest conservation, and there are signs of a trade in natural ecosystems developing, analogous to the carbon trade, although it is clearly very early days.Some have ethical concerns over the valuing of nature purely in terms of the services it provides humanity; but the counter-argument is that decades of trying to halt biodiversity decline by arguing for the intrinsic worth of nature have not worked, so something different must be tried.

Whether Mr Sukhdev's arguments will find political traction in an era of financial constraint is an open question, even though many of the governments that would presumably be called on to fund forest protection are the ones directly or indirectly paying for the review.But, he said, governments and businesses are getting the point."Times have changed. Almost three years ago, even two years ago, their eyes would glaze over."Today, when I say this, they listen. In fact I get questions asked - so how do you calculate this, how can we monetize it, what can we do about it, why don't you speak with so and so politician or such and such business."

The aim is to complete the Teeb review by the middle of 2010, the date by which governments are committed under the Convention of Biological Diversity to have begun slowing the rate of biodiversity loss.

Ecos - Observatoire Biotope

ECOS est un projet transdisciplinaire qui s’appuie sur la recherche scientifique et l’action culturelle pour interroger et mettre en perspective les interactions entre technologie, écologie et économie.

Si l’écologie est l’enjeu et le domaine d’intervention prioritaire d’ECOS, c’est qu’elle prend en considération les interactions entre les êtres vivants et leur milieu de vie. Cette approche réunit l’ensemble des composantes de notre environnement : sociale, technologique et naturelle.

ECOS engage des actions permettant aux populations de s’approprier ces enjeux en les accompagnant dans une mise en pratique, dans un faire quotidien.

L’action culturelle est une donnée importante de cet accompagnement parce que c’est par elle (et non seulement par le développement de solutions technologiques et scientifiques) que peut s’opérer un changement dans les comportements, les sensibilités et mentalités nécessaires à toute entreprise écologique. La création artistique s’inscrit au coeur de cette démarche, mettant l’accent sur l’invention d’autres manières de faire, de voir, de sentir, proposant de nouveaux regards, de nouvelles approches de ces enjeux.

L’activité d’ECOS s’articule autour de la notion d’éco-création qui désigne la mise en lien des disciplines et des diverses composantes de l’environnement à travers un faire créatif.

tél 1 : 0033(0)2 51 89 47 16 tél2 : 0033(0)2 40 48 61 27
ECOS, 225, Maison Radieuse, Le Corbusier, 44400 Rezé
http://ecos.crealab.info

L’éco-création désigne la pratique transversale par laquelle s’invente une économie et une écologie alternatives à l’intérieur d’une micro-communauté située dans un milieu matériel donné. Elle engage la mise en oeuvre d’expérimentations eco-poïétique, hybridation et mutation de composants érogènes.