2007/07/27

LES BIOCARBURANTS COUTENT TROP DE BLE

Les essais relatifs aux bio carburant n’ont que trop tarde. Aujourd’hui, une directive de l’Union Européenne a fixe a 5,75 % la consommation en carburant vert en 2010 dans les transports routiers, contre un peu plus d’1% en UE aujourd’hui. Il y a un hic : pour fabriquer ces bio diesels et bio éthanols, il faut cultiver des céréales comme le mais, le ble, des plantes comme la betterave, et cela nécessite des surfaces agricoles que l’on n’a tout simplement pas en Union Européenne. Comme les céréales sont moins chères dans les pays en voie de développement, cela conduit a des projets de déforestations pour récupérer des terres arables à l’étranger. C’est particulièrement le cas au Brésil ou l’on abat des foret pour fabriquer de l’éthanol a base de canne a sucre, parce qu’il coûte moins cher que celui que nous produisons a base de betteraves. Autre effet pervers dramatique : puisque la demande de carburant vert s’accroît, le prix des céréales est en hausse constante. Ce qui pose un grave problème dans les pays d’Afrique. Chez nous, la baguette va augmenter à cause de la hausse du prix du blé. Chez eux, ils ne parviendront plus à acheter leurs denrées de base. Ces bio carburants dits de première génération, type mais, colza, betterave posent donc une série de problèmes, auxquels il faut ajouter l’alimentation en eau et l’utilisations de pesticides et autres produits phytosanitaires. Sans compter les consommations intermédiaires d’énergie pour transformer la plante en bio carburant, requierant du pétrole. Cela conduit certains chercheurs a évaluer que le bilan énergétique pour l’éthanol a base de betterave est nul ! C'est-à-dire qu’il faut autant de pétrole voire plus pour fabriquer ce carburant vert que de pétrole économisé lors de l’utilisation en voiture ! Certains chercheurs travaillent donc sur des carburants de seconde génération, a base d’algues ou de co-produits des cultures comme la paille de blé, de déchets de bois etc…Mais les agriculteurs européens, qui voient la manne constituée par la culture des céréales produisant les carburants de première génération font pression pour poursuivre la production. Il faut ajouter que les bio carburants sont destinés a être additionnes d’essence et donc que les rejets de gaz a effet de serre et de particules diminuent au mieux de 30 % . La voiture propre n’est toujours pas un concept d’actualité. Heureusement, Les Parisiens ont droit à leur cher Velib. Cimer Tranber.

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